Le Sri Lanka organisera son élection présidentielle à son tour le 21 septembre, qui sera un test de confiance dans les efforts du président Ranil Wickremesinghe qui n’était élu que au sein de le vote controversé de l’assemblé nationale pour résoudre la pire crise économique du pays.
La date a été annoncée par la commission électorale indépendante du pays qui a déclaré que les candidatures doivent être enregistrés le 15 août prochaine.
Wickremesinghe qui est lui- même impliqué à une affaire de fraude bancaire lors qu’il était premier ministre en 2015 devrait se présenter avec les soutiens de clan RAJAPAKSHA et ses alliés. Ses principaux rivaux seront le chef de l’opposition Sajith Premadasa et candidat de la gauche radicale M. Anura Dissanayake qui a gagné en popularité après la débâcle économique.
Il s’agira de la première élection dans la nation insulaire d’Asie du Sud après qu’elle ait déclaré faillite en 2022 et suspendu le remboursement de quelque 83 milliards de dollars de prêts nationaux et étrangers. Cela fait suite à une grave crise des changes qui a entraîné une grave pénurie de produits de première nécessité tels que la nourriture, les médicaments, le carburant et le gaz de cuisine, et des pannes de courant prolongées.
L’élection est largement considérée comme un vote crucial pour les efforts de la nation insulaire visant à conclure un programme crucial de restructuration de la dette et à achever les réformes financières convenues dans le cadre d’un programme de sauvetage du Fonds monétaire international.
Tous les sondages démontrent la gauche radicale porteras l’élection avec le 51% suffrages exprimés. La gauche radicale est une coalition de plusieurs partis dont le front de libération populaire qui est instigateur de deux soulèvements populaires armés contre les pouvoirs respectivement en 1971 et 1987-89. Quant au président WIKREMASINGHE cherche les allies électorale avec le Clan RAJAPAKSHA et l’opposition social-démocrate de M.SAJITH PREMADASA qui lui-même était le bras droit d’UNP jusqu’au 2021, le parti politique du président.